Les 3 et 4 octobre 2025, un atelier sur la désinformation et la citoyenneté numérique s’est tenu à l’Hôtel Capitol de la Riviera Golf, à Abidjan.
Destiné à outiller une nouvelle génération de leaders ouest-africains, cet atelier s’inscrivait dans le cadre du projet FEF – Information & Démocratie.
Portée par le Laboratoire Ouest et Méditerranée de la Fondation de l’Innovation pour la Démocratie, en partenariat avec plusieurs organisations de la société civile ABCA, CIDP Togo, MAKcom et INADES Formation, l’initiative vise à renforcer la cohésion sociale et la résilience démocratique en Afrique francophone.
Pendant deux jours, et avec l’appui de Polaris Asso Côte d’Ivoire, les participants ont approfondi trois axes majeurs : les impacts sociétaux de la désinformation, les fondements de la citoyenneté numérique et les outils pratiques de fact-checking.
« L’objectif est de rendre nos communautés plus résilientes et d’encourager une participation citoyenne éclairée », a expliqué un représentant de la Fondation.
Pour Ahou Lafricaine, représentante de VerifAfrica, cette formation revêt une dimension personnelle :
« En tant que mère et citoyenne, je considère la lutte contre la désinformation comme une nécessité collective. Je m’investis pour garantir un environnement numérique sain à la jeunesse. »
La session s’est conclue par une remise d’attestations, marquant le lancement officiel de la phase de déploiement communautaire.
Dès le mois de novembre, les jeunes leaders formés organiseront une quarantaine d’activités locales de sensibilisation dans leurs régions respectives.
Ce maillage territorial devrait toucher directement plus de 3 000 personnes, en leur fournissant des clés pour déceler les fausses informations et adopter une utilisation plus responsable du numérique.
La prochaine étape du projet est déjà prévue à Yamoussoukro, confirmant la dimension régionale de cette initiative.
Alors que l’Afrique fait face à des campagnes de désinformation de plus en plus sophistiquées, de telles formations apparaissent cruciales pour préserver le débat public et la vitalité démocratique à l’ère numérique.
