Chaque année, le 16 juin, nous rendons hommage aux enfants de Soweto, en Afrique du Sud, massacrés en 1976 par le régime de l’apartheid. Ces enfants, qui réclamaient simplement le droit à une éducation digne, ont été abattus froidement. Ce jour est devenu la Journée de l’Enfant Africain.
Mais aujourd’hui, je m’interroge sincèrement : que célébrons-nous vraiment ?
Comment parler d’avenir, d’espoir, de fierté, quand nos enfants sont exposés quotidiennement à la violence, aux abus, aux enlèvements et même à la mort ?
Le drame de Kevin
Hier encore, Kevin, un adolescent de 14 ans, a perdu la vie. Battu à mort… par un adulte.
Ce n’est malheureusement pas un cas isolé.
Des enfants comme Kevin, chaque jour, sont abusés, maltraités, ignorés, utilisés ou détruits.
Des rêves brisés, des avenirs arrachés dans un silence assourdissant.
Un cœur de mère brisé
Mon cœur de mère est en lambeaux.
Je vis avec la peur constante pour mes enfants, pour tous les enfants.
Nous vivons dans un monde devenu si cruel, si insensible. Des adultes dénués d’empathie, capables de commettre l’irréparable. Et derrière chaque tragédie, ce sont des familles anéanties, des mères inconsolables, des pères impuissants.
Mon Dieu, où allons-nous ? Ce monde a-t-il perdu toute humanité ?
Une responsabilité collective
Nos enfants sont notre avenir. Ils sont l’Afrique de demain.
Et leur protection ne relève pas uniquement des autorités ou des institutions. Elle commence chez nous, dans nos foyers, nos quartiers, nos écoles.
Un enfant ne devrait jamais avoir peur de marcher jusqu’à l’école.
Un enfant ne devrait jamais être à vendre, ni exploité, ni brisé.
Un enfant mérite d’être écouté, aimé, entouré.
C’est à nous, parents, voisins, citoyens, de faire preuve de vigilance.
De ne plus détourner les yeux. De ne plus minimiser les signes. De briser le silence.
Un appel urgent
Ce message n’est pas un simple article.
C’est un cri du cœur, une alerte, un appel à la conscience.
Chers parents, l’heure est grave.
L’avenir de nos enfants est menacé.
Prions pour eux. Recommandons-les à Dieu.
Le mal rôde, sournois, et s’attaque à ce que nous avons de plus précieux.
Soyons présents, soyons attentifs, soyons unis.
Protégeons-les. Écoutons-les. Défendons-les.
Car l’Afrique de demain dépend de l’enfance que nous choisissons de préserver aujourd’hui.
Que justice soit rendue à Kevin et à tous les enfants victimes d’abus.
Que Dieu nous aide à veiller sur eux.