Chaque 11 octobre, le monde célèbre la fille. Cette date a été fixée lors de l’Assemblée générale des Nations Unies du 19 décembre 2011 par la résolution 66/170.
La Journée internationale de la fille est une autre occasion de reconnaître les droits des filles et les obstacles spécifiques auxquels elles sont confrontées dans le monde.
Cette édition du 10e anniversaire de la Journée internationale de la fille est aussi l’occasion de documenter ce qui a été fait au cours des dix dernières années par les gouvernements, les décideurs et le public. Leurs préoccupations face aux problèmes affectant les filles.
Cependant, malgré ces efforts, l’investissement dans les droits des filles reste limité et elles continuent de faire face à des défis sans précédent en termes d’éducation, de santé physique, sexuelle ,mentale et de mesures de protection nécessaires pour mener une vie réussie sans risque de violence.
La COVID-19, le changement climatique et les conflits humanitaires ont alourdi le fardeau des filles dans le monde et annulé les progrès importants réalisés au cours de la dernière décennie.
Malgré tout, 600 millions d’adolescentes dans le monde ont montré à maintes reprises que si elles disposent des compétences et des opportunités nécessaires, elles peuvent être des agents de changement et de progrès dans leurs communautés, tout en construisant un monde plus fort pour tous.
Il faut s’impliquer !
En plus de ce qui est déjà fait, nous pouvons poursuivre nos actions en :
- Partageant du contenu (messages, blogs, podcasts et vidéos) qui valorise nos filles qui se démarque ainsi que les réseaux et organisations qui fournissent des ressources aux filles, les laissent diriger et qui renforcent les services qui leur sont destinés ;
- Faisant accroître leur leadership, leur action et leur impact pour inspirer les autres.
- Encourageant les responsables gouvernementaux, les décideurs politiques et les parties prenantes à faire des investissements plus ciblés pour lutter contre les inégalités auxquelles sont confrontées les filles, y compris l’accès aux services de soutien en matière de santé mentale et de bien-être psychosocial face aux conflits, à la migration forcée, aux catastrophes naturelles et aux effets du changement climatique
- Engageant les femmes influentes dans toutes les industries qui reflètent le changement que nous voulons montrer aux filles afin de changer la conversation mondiale et la perception publique des femmes leaders.
- Et pour terminer en renforçant notre engagement à sensibiliser et à lutter contre les facteurs qui entravent l’avancement des filles dans nos pays et régions.
Investir dans les parcours d’insertion professionnelle
Une fille sur quatre âgée de 15 à 19 ans dans le monde n’est pas scolarisée, est sans emploi et sans formation, contre un garçon sur 10.
Il faut donc plus d’opportunités d’investissement qui favorise l’insertion professionnelle des filles comme l’entreprenariat féminin. Cela leur permettra d’être plus autonomes financièrement.
Les filles doivent s’approprier le numérique
Bien que l’inclusion et l’alphabétisation numériques aient ouvert aux filles de nouvelles portes en matière d’apprentissage, de revenus et de leadership, la pandémie de Covid-19 a creusé des disparités entre les sexes relativement à la connectivité et la sécurité en ligne. Cette disparité figure parmi les obstacles économiques et sociaux que rencontrent les filles pour accéder à Internet et aux appareils numériques.
Afin d’y remédier, les filles doivent être au cœur des solutions d’innovation et d’apprentissage pour le monde numérique. L’inclusion dans le monde de la technologie et de l’innovation doit être une priorité pour elle .Et en retour, celles-ci devraient s’approprier les outils du numérique.
Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles
Les filles sont majoritairement victimes d’exploitation sexuelle (72% des victimes filles détectées), tandis que les garçons sont principalement soumis au travail forcé (66% des victimes garçons détectées).
L’écart entre les hommes et les femmes utilisant les services Internet dans le monde passe de 11 % en 2013 à 17 % en 2019, et est le plus important dans les pays sous-développés, à 43 % .
Dans les pays à revenu intermédiaire et élevé, seulement 14 % des filles meilleures élèves en sciences ou en mathématiques peuvent espérer travailler dans les domaines des sciences et de l’ingénierie, contre 26 % des meilleurs élèves masculins.
À l’échelle mondiale, le pourcentage de femmes parmi les diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM) est inférieur à 15 % dans plus de deux tiers des pays.
Jusqu’à 10 millions de filles sont exposées au risque de mariage précoce.
Près de la moitié des écoles primaires des pays sous-développés ne disposent pas de toilettes non mixtes un facteur important pour la fréquentation des filles et plus de deux tiers n’ont pas l’électricité.
Aujourd’hui, plus de 1,1 milliard de filles sont prêtes à affronter l’avenir. Chaque jour, des filles surmontent des obstacles, en s’attaquant à des problèmes tels que le mariage des enfants, les inégalités en matière d’éducation, la violence, la justice climatique et l’inégalité d’accès aux soins de santé.
Les filles sont des leaders et actrices du changement. Elles contribuent activement au développement dans le monde et sont une source essentielle de changement vers l’égalité des sexes.
Mais aujourd’hui, elles sont limitées par les technologies qui sont des outils cruciaux en soutien à leur travail, leur activisme et leur leadership.
Ces différents éléments ne doivent pas être des barrières .Nous devons nous atteler à faire en sorte qu’elles puissent avoir un accès équitable à Internet et aux appareils numériques.
Nos autorités doivent faciliter l’accès aux nouvelles technologies et aux investissements en vue d’offrir des opportunités de manière effective et en toute sécurité aux filles.
Les filles souhaitent aller de l’avant et il est temps pour nous tous de nous montrer responsables pour elles et d’investir dans un avenir qui croit en leurs actions, leurs leaderships et leurs potentiels .
Source : ONU
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